Il y a quatre morts en puissance quand débute la pièce. Trois femmes insupportable et bonnes à tuer, dont deux épouses acariâtres et une sœur attardée et célibataire. Barbize, journaliste, est excédé par sa femme qui est odieuse et qui le trompe. Pitard, propriétaire de café, ne peut plus supporter sa sœur, un vrai dragon. Le baron de Grandterre exècre son épouse et le capitaine de gendarmerie Colombani voudrait bien expédier sa nièce dans un autre monde. De cette situation analogue naît l'idée de fonder une association d'assassins, chaque membre étant chargé de tuer pour le compte de son voisin. Mais le rebondissement final est tout à fait imprévu : les survivants sont fauchés à leur tour par un destin implacable. C'est la conclusion "morale" d'une histoire qui l'est peu... Enregistrée le samedi 21 février 1970 au Théâtre Marigny, à Paris.